circulez rien à voir blog de la section socialiste des 3 pointes

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socialisme et vision de 2003

Jeudi dernier je suis rentré dans le rang.Le vote des budgets de l'interco que je n'avais jamais cautionne,m'a vu pour la première fois adopter, contre une conviction profondément ancrée en moi ce budget qui ne me correspond  véritablement pas...

L'intercommunalité est un bel outil,je crois que l'on s'en sert politiquement très mal.Mais devais-je sanctionner une fois de plus le travail d'une équipe,même si les orientations ne me satisfont pas?

Je me suis néanmoins abstenu sur les déchets...Il va falloir là aussi que je développe.Cette politique déchets nous étant véritablement imposée par des normes industrielles et commerciales qui nous dépassent tous un peu....Je crois aussi que l'on subit par ses coûts, nôtre enclavement, qui me font penser à une concurrence territoriale de plus en plus évidente.Donc nous sommes en considérant les déchets dans une politique financière qui nous isole de plus en plus...

Au delà de toutes ces conclusions je suis tombé par hasard sur un travail que j'avais entamé en 2004 sur mon engagement pour le parti socialiste et sur l'ensemble des sujets qu'un "jeune"élu actuellement se doit d'avoir.

J'ai pensé que je me devais de vous le soumettre,tout ceci me paraissant à l'heure actuelle tout à fait d'actualité...

 

Socialisme

Doctrine de ceux qui veulent substituer, à la propriété privée, des moyens de production et d’échange, la propriété collective de ces moyens.

Le terme socialisme désigne à la fois une doctrine économique et sociale, un mouvement politique inspiré par cette doctrine et un système ou un ordre établi lorsque cette doctrine est appliquée à une société.

La doctrine socialiste revendique : la prise de possession et le contrôle par l’état des moyens fondamentaux de production et de distribution des richesses, à l’aide de moyens pacifiques démocratiques et parlementaires. La doctrine préconise en outre et en particulier la nationalisation des ressources naturelles de l’industrie, du service

bancaire et de crédit, des services publics

 Il me semblait important de bien préciser cette doctrine, des actes et des déclarations pas si lointaines nous ont fait me semble-t-il dériver vers une tendance libérale qui peut à elle seule expliquer le vote du 21 avril.

Ceci reste cependant qu’une doctrine qu’il convient naturellement d’aménager suivant les circonstances.

Ce n’est qu’une ligne de conduite que l’on se doit de respecter en conformité avec les éléments mis à notre disposition…

 

 

Identité et appartenance :

Je ne peux que me référer à la réflexion de Pierre Leborgne quant-aux résultats d’une idéologie régionale exacerbée, dans les 50 ou 100 années prochaines. (annexe 1)

Face à ces idées qui m’inquiètent je ne peux que m’appuyer sur la conclusion de M. Yves Gallo quand il parle de la langue bretonne, il nous parle bien de pauvreté linguistique et je le cite. << dans la mesure où le Breton est une langue essentiellement orale, qui ne se lit guère, s’écrit peu, ne s’enseigne pour ainsi dire pas. Son usage exclusif, c’est à dire l’ignorance du Français, est générateur d’analphabétisme et, par conséquent, de solitude intellectuelle et de frustration morale. >>

Nous devons cependant admettre que l’apprentissage du Breton dans nos écoles à l’intérieur des institutions de la république reste une priorité. Nous devons nous méfier des susceptibilités historiques liées à notre langue, comme nous devons, ne pas tolérer, les dérives régionalistes qu’elle peut à elle seule susciter.

Je me sens breton jusqu’au bout des ongles, cependant face à la mondialisation de l’économie, l’anglais et à un degré moindre, le Français, restent les langues le plus couramment utilisées. Nous devons axer notre réflexion sur l’apprentissage prioritaire de ses deux outils de communications.

Dans cette optique un accompagnement dynamique d’une certaine idée d’école de proximité se doit d’émerger. Mettons l’enfant au centre de notre réflexion et laissons les idées gestionnaires de l’éducation de côté. Aidons l'’nseignemnt de proximité, rouvrons nos écoles de quartiers, rémunérons nos enseignants ruraux à leur juste valeur rouvrons nos petites écoles...

 

 

Le Finistère en action :

je n’aborderai pas tous les thèmes proposés.je me contenterai de donner mon avis sur certains thèmes qui sont à mon avis propres à notre département.

 

Deux populations constituent notre département.

Une population littorale dont les ressources sont liées exclusivement à la mer.

Une population intérieure, naturellement rurale et plus sensible aux sentiments d’appartenances régionalistes

Ces deux populations ont voté favorablement la résolution de Maastricht en 1992.Il serait intéressant de reprendre le débat actuellement.

Je citerai simplement l’article d’ouest-France du 31 décembre 2002 et ma propre interrogation que je mettrai en annexe 2.

Je reprendrai aussi les interrogations des ouvriers de la métallurgie à Brest quand ils s’interrogent sur la délocalisation vers la Pologne de la fabrication des futurs blocs des futurs BPC, de l’assemblage de ses mêmes blocs confiés, pour une partie, sur le territoire français ses mêmes Polonais.

Enfin que dire de la pêche artisanale qui se meurt à petit feu par la faute d’une Europe sourde à leurs revendications. Pourtant, et le forum du Guilvinec nous l’a confirmé, les efforts consentis par ses artisans sont pour le moins réels. Comment peuvent-ils-s’en sortir, sinon en vendant leur outil de travail au plan Mellick.L’exception française en matière de pêche existe pourtant. Face à cette mondialisation dévorante, il est hélas regrettable de constater une fois de plus que la mer est un espace de non-droit. Que faire devant cette Europe de plus en plus libérale, sinon porter l’exception française bien haut….

Je me dois aussi de parler des paysans. Ceci pour dire que l’exploitation intensive prônée par nos dirigeants depuis 30 ans, aisi que les remenbrements que cette exploitation intensive imposait, ont à la longue rendu l’agriculteur dépendant totalement des réformes de la PAC.

Quelques mois après la signature de la charte pour un développement pérenne de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, l’agriculture bretonne se trouve dans l’expectative face aux nombreuses cessations d’activités et s’inquiéte de la façon de maintenir son potentiel de production.

Il est intéressant de noter la position du nouveau gouvernement qui s’exprime en s’avouant favorable aux projets en courts, mais oubliants de s’exprimer sur les moyens pour les mettre en œuvres.

Ne devons-nous pas méditer sur la phrase du président de la chambre régionale d’agriculture de Bretagne, Jean Salmon, quand il dit en parlant de la date fatidique de 2006,date à laquelle tout exploitant devra s’être mis aux normes environnementales : <<jusqu’à présent les agriculteurs disposants d’une surface financière importante l’on fait. Il reste tout les autres. >>

Sur un plan plus international, il est intéressant de constater que la France depuis le traité de Rome est la premièrebénéficiaire de la PAC.Elle reçoit plus qu’elle n’en donne. Prochainement elle devra accomplir son devoir de solidarités à vis de l’Europe, comme le fait l’Allemagne depuis toujours. Une Europe à 15 ou à 25.

Ne devons-nous pas au vu de tout ceci, cela s’applique aussi à la pêche, privilégier les projets à petites échelles, peu coûteux et tellement plus facile d’accès. Ne devons nous pas privilégier des projets plus artisanaux…

Je citerai Koffi quand il parle du paysan africain : <<pierre angulaire de la sociétéAfricaine le paysan est menacédans sa fonction sociale, souvent même dans sa survie>>. Cela ne s’applique-t-il pas à notre société.Ne sommes-nous sous la menace du même libéralisme qui a asséché l’Afrique…

 

 

Décentralisation et aménagement du territoire :

l’une des conséquences les plus dramatiques des crises et fléaux, a été de faire croître démesurément les villes sans qu’il y ait eu parallèlement de développement urbain raisonné. Koffi :nous grandirons ensemble.

Près de 50 millions de Français vivent en zone urbaine, soit 80%de la population. Avec la globalisation, les métropoles se généralisent dans le monde entier.

Un récent rapport du CES jette un pavé dans la marre du gouvernement. Ce récent rapport nous explique, que compte rendu des nouveaux pouvoirs qui vont être transférés aux régions, dans le cadre de la décentralisation, celle ci n’auront plus besoin de contractualiser avec l’état. Ainsi les métropoles deviendront les interlocuteurs privilégiés de la région. Les contrat états régions auront donc ainsi vécus.

Ce rapport nous explique aussi que cette décentralisation dans sa phase d’expérimentation risque aussi de brouiller l’équilibre territorial des politiques publiques locales. Il met l’accent sur le risque d’une décentralisation régionale qui reproduirait localement le système national français des années 1970. (Paris et le désert français)

Ce rapport prône aussi l’importance d’une nouvelle gouvernance et nous dit que l’organisation politique doit-être revue. Elle devra s’appuyer sur un dispositif intercommunal par la mise en place de conseils communautaires dont les membres seraient élus au suffrage universel.

L’intercommunalité, n’avons-nous pas là l’enjeu de nos prochaines années. Il est simplement dommageable que cet outil territorial depuis quelques années ne soit pas réellement reconnu par notre constitution. Les commissions et les syndicats qui en découlent ne sont-ils pas, par ce véritable manque, illégaux. Leurs dirigeants non élus au suffrage universel, s’octroient néanmoins des émoluments conséquents. Ce manque de reconnaissance ne rend-elle pas le recouvrement de la taxe professionnelle unique problématique, voire illégal. (majorité qualifiée, petit problème démocratique)

L’intercommunalité ne serait-il pas en fait, l’outil français le plus performant face à cette mondialisation libérale qu’illustre l’AGCS.. La structure publique de cette intercommunalité est pratiquement nulle et permet à nos élus d’être les interlocuteurs directs entre l’institution et le service. Nous avons bien sûr là, la mort programmée de nos services publics. Ne risquons-nous pas de nous passer tout simplement de la colonne vertébrale de notre constitution. Ne devons nous pas, nous dire, que notre habitude républicaine liée à toutes ses institutions est véritablement en danger….

Et si, après réflexions, toujours en parlant de décentralisation, nous ramenions nos conseillers généraux dans leurs cantons respectifs. L’intercommunalité deviendrai de ce fait compatible avec notre constitution et légaliserai par la même le recouvrement de cette T P U.Nous ramènerions aussi toute la structure publique liée à ses mandats  dans nos cantons et ramènerions donc le siège du CG, chez nous à Quimper, à une assemblée consultative destinée à armoniser nos futures décisions cantonales.

Nous nous devons aux vues des résultats de nos dernières élections modifier à tous prix la confiance des Français envers le politique. Mettons nos politiciens à la portée des gens. Repolitisons notre société en nous rendant plus crédibles. Remettons-nous tous à l’écoute de notre électorat. Ce n’est qu’à ce prix que nous endiguerons la montée des extrêmes…

 

Paulo

NB:je mettrai sur ce blog prochainement les annexes 1 et 2 cités en référence

 



06/03/2012
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